Le 22 juin, nous apprenions avec tristesse le décès de Marie-Louise Jean.

Marie-Louise est née Archer le 24 novembre 1928 à Cordes. Ainée d’une fratrie de 4 enfants dont un disparu en bas âge, elle grandit dans la ferme familiale. Elle fréquente d’abord l’école du village puis l’école privée de Bains. Dès l’âge de 14 ans, elle aide ses parents aux travaux de la ferme.

En juillet 1949, elle épouse Baptiste Jean. De leur union naissent deux fils : Gilles et Bernard. Quatre petits-enfants : Rémi, Blandine, Emilie et Aurore viendront agrandir la famille puis plus tard elle aura le bonheur d’accueillir ses 3 arrière-petits-enfants. Malheureusement, elle n’a pas eu la joie d’apprendre la naissance de sa dernière arrière petite fille arrivée quelques minutes après son départ.

Après son mariage, pendant 3 ans, elle travaille sur la ferme de ses beaux-parents à Bains. Puis en 1952, Marie-Louise et Baptiste s’installent à Pigeyres pour exploiter une nouvelle ferme. Pendant une trentaine d’années, Marie-Louise vit de bons moments malgré le travail difficile et contraignant de l’agriculture. De cette époque, elle gardera la nostalgie du village de Pigeyres où elle avait tissé avec ses voisins des relations amicales.

Les dernières années sont ternies par la maladie de son époux qu’elle a accompagné courageusement durant de longs mois jusqu’à son décès en septembre 1977. Veuve à 49 ans, très affectée par ce deuil, elle est confrontée à la dure réalité de poursuivre l’activité de la ferme. Se forgeant un caractère, elle assumera vaillamment, avec l’aide de son fils Bernard et le soutien de ses voisins, ses responsabilités de chef d’exploitation pendant 4 ans.

En mai 1981, à l’heure de la retraite, elle revient habiter dans son village natal de Cordes où elle retrouve ses parents qu’elle entourera jusqu’à leur départ. Pendant de longues années, elle passe une retraite paisible et heureuse. Dans le village de Cordes, elle apprécie la compagnie de ses voisines avec qui elle partage des moments conviviaux. Elle fréquente également le Club des Ainés de Bains où elle participe aux repas et aux sorties.

Avec l’âge et le chagrin de voir disparaître son frère René puis sa sœur Marguerite, les problèmes de santé surviennent mais bien entourée de ses proches, des infirmiers et des aides à domicile, elle peut rester chez elle jusqu’à son entrée en maison de retraite pour ses quinze derniers jours.

Marie-Louise était une belle personne, droite, très sociable, qui aimait rendre service. Elle appréciait partager de bons moments avec sa famille pour laquelle elle ne cessait de s’inquiéter.

Marie-Louise nous a quittés paisiblement le mercredi matin 22 juin dans son sommeil comme elle le souhaitait.

Nous présentons à ses enfants, petits-enfants et toute sa famille nos très sincères condoléances.