Le 25 janvier, nous apprenions avec tristesse le décès de Louis Robert.

Louis est né à Montagnac le 11 avril 1934. Fils de Pierre Robert et de Lucie Bertrand, il a une sœur aînée Lucienne.

Alors qu’il a 3 ans, sa famille vient s’installer à Ramourouscle. Il va à l’école des Frères à Bains, mais très vite il doit arrêter pour aider à la ferme. Son regret sera de ne pas avoir continué ses études.

En 1960, il se marie avec Denise Chancelade, sa voisine, « Nine » comme il la surnommait. Tous deux reprennent la ferme. De cette union naissent 5 enfants : Colette, Alain, Denis, Pascale et Éric.

Malgré une vie de labeur rude et des moments difficiles, ils sont heureux entourés de leurs enfants. A un moment de sa vie, en plus de la ferme, il est maçon et travaille avec deux de ses fils. A 45 ans, il a le bonheur d’être papy. Au fil des années 9 petits-enfants et 9 arrière-petits-enfants le comblent d’amour. Sa famille est sa plus grande fierté.

A la retraite, il goûte enfin à quelques plaisirs de la vie avec sa Nine :

  • Les rendez-vous avec les clubs des aînés, les Amis de Saint-Roch, les soirées dansantes ;
  • Les voyages et plus particulièrement les pèlerinages à Lourdes (le dernier était en 2019) ;
  • La belote où quelquefois il jetait les cartes sur la table quand il perdait un peu trop et lançait quelques noms d’oiseaux ;
  • Le vélo bien sûr ! Que de kilomètres parcourus sur les chemins et les routes, par tous les temps et en toute saison ! Qui ne l’a pas croisé un jour ou l’autre sur son vélo avec son chapeau ?
  • Le jardinage : une autre de ses passions. Il se languissait que le printemps arrive. Il tenait compte de la lune, il ne fallait pas planter ou semer n’importe quand !

Jusqu’à l’automne dernier, il donnait de son temps et surtout de son énergie à tout ce qu’il entreprenait. Le stockage du bois, les tâches ménagères, il participait à tout. Il voulait se tuer à la tâche comme il disait.

Cependant, depuis le 31 mars 2021, jour où Denise, l’amour de sa vie le quittait, son quotidien n’a plus jamais eu la même saveur. Son cœur était définitivement brisé.

Après une courte hospitalisation de 15 jours, tout est allé très vite. Puis le matin du 25 janvier, dans un dernier souffle il s’en allait retrouver sa Nine, sans bruit, sans souffrance.

De Louis, nous garderons en mémoire son sourire coquin, ses yeux malicieux, sa gentillesse, sa générosité, son humour, son amour du travail bien fait, tous les bons moments passés en famille, mais aussi son caractère, et quel caractère !

Nous présentons à ses enfants, petits-enfants et toute sa famille nos très sincères condoléances.